Première souris d'ordinateur

Faits particuliers et extraordinaires sur les ordinateurs, #2. Ce qui se passe en 60 secondes!

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Cette semaine, nous continuons notre série de faits particuliers et extraordinaires sur les ordinateurs ! Sans plus attendre, voici encore plus de faits qui sauront réjouir le geek en vous. Commençons par voir ce qu’il se passe à tout les 60 secondes.

SAVIEZ-VOUS QUE…571 nouveaux sites web sont crée toutes les 60 secondes ?

Oui, chaque 60 secondes, des centaines de nouveaux sites voient le jour. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg ! Internet évolue à une vitesse fulgurante. Voici un aperçu de ce qui se passe chaque minute sur le Web :

  • 571 nouveaux sites web sont créés
  • Plus de 5 millions de vidéos sont vues sur YouTube
  • 88 000 appels sont effectués via Skype
  • 433 000 tweets sont publiés sur X (anciennement Twitter)
  • 67 000 photos sont mises en ligne sur Instagram
  • 70 noms de domaine sont enregistrés
  • 1 800 articles sont publiés sur WordPress
  • Plus de 138,8 millions de courriels sont envoyés (oui, ça inclut aussi les pourriels)

Un monde numérique qui ne dort jamais

Ces chiffres montrent à quel point Internet est actif, instantané et mondial. Que ce soit pour créer, communiquer ou s’informer, tout se passe en temps réel.

La première souris d’ordinateur était en bois !

Oui, c’est vrai : la toute première souris jamais conçue avait une base carrée… en bois. Douglas Engelbart a inventé cette technologie dans les années 1960, alors qu’il travaillait à l’Institut de recherche de Stanford.

Un design simple, mais révolutionnaire

Les concepteurs ont équipé ce prototype rudimentaire de deux petites roues. Elles permettaient de déplacer le curseur à l’écran. Les concepteurs ont imaginé l’appareil de façon à épouser la forme de la main — une idée révolutionnaire pour l’époque.

Même si elle n’avait rien de moderne, cette souris posait les bases de l’interaction homme-machine. Elle a totalement changé la façon dont nous utilisons les ordinateurs.

Pourquoi l’appeler “souris” ?

Le nom mouse n’a rien d’un acronyme technique. Il vient tout simplement de son apparence. Le câble, attaché à l’arrière du boîtier, rappelait une queue de souris. Et le surnom est resté.

Une invention restée longtemps dans l’ombre

Même si elle a vu le jour dans les années 1960, la souris n’a gagné en popularité que plusieurs années plus tard. C’est avec le Macintosh d’Apple (1984) et le système Xerox Alto avant lui que l’outil est devenu courant.

Control-Alt-Delete : un raccourci conçu pour les ingénieurs

Vous utilisez Ctrl-Alt-Delete pour forcer un programme à se fermer ou redémarrer votre PC ? Gardez en tête que cette combinaison n’avait jamais été conçue pour le grand public !

Une création purement technique

Dans les années 1980, David Bradley, ingénieur chez IBM, travaillait sur le tout premier PC de la marque. À ce moment-là, lui et son équipe avaient besoin d’un moyen rapide pour redémarrer la machine afin de gagner du temps, et ce, sans avoir à l’éteindre manuellement.

Il a donc programmé une fonction simple : appuyer sur Control + Alt + Delete redémarrait immédiatement le système. Ce raccourci était destiné uniquement aux développeurs internes.

Du manuel technique à la culture populaire

La combinaison est restée confidentielle pendant un moment. IBM a publié cette fonction dans un manuel technique, la rendant ainsi accessible au grand public. C’est dans les années 1990, avec la montée en popularité de Windows, que le raccourci est devenu largement connu.

Depuis, Ctrl-Alt-Delete est devenu un réflexe universel quand un PC plante.

Un choix délibéré pour éviter les erreurs

Pourquoi ces trois touches ? Bradley a choisi des touches éloignées les unes des autres pour une raison simple : éviter toute activation accidentelle. Il fallait vraiment le faire exprès pour redémarrer l’ordinateur !

SAVIEZ-VOUS QUE… l’ordinateur à bord de la mission Apollo 11 était moins puissant qu’une calculatrice de poche de base ?

Tableau de bord Apollo 13

C’est difficile à croire, mais c’est vrai. L’ordinateur à bord de la mission Apollo 11, qui a amené l’homme sur la Lune, était moins puissant qu’un grille-pain moderne. Et pourtant, il a accompli l’un des plus grands exploits technologiques de l’histoire humaine.

Un ordinateur ultra simple, mais ultra fiable

Le Apollo Guidance Computer (AGC) ne disposait que de 64 Ko de mémoire. Son processeur tournait à 0,043 MHz. À titre de comparaison, nos téléphones actuels fonctionnent à des millions de fois cette vitesse.

Malgré sa simplicité, l’AGC a guidé Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins tout au long de leur mission. Il a calculé la trajectoire, ajusté l’orientation du module, et assuré un atterrissage en douceur sur la Lune.

Du code cousu main

Les ingénieurs ont d’abord écrit le programme de navigation de l’AGC en langage assembleur, puis l’ont littéralement tissé à la main dans une mémoire fixe à l’aide de fils de cuivre. Les ingénieures (en majorité des femmes) ont littéralement tissé le logiciel ligne par ligne, sans erreur possible.

Et oui, tu peux même consulter ce code aujourd’hui :
📄 Apollo 11 Guidance Computer Source Code (GitHub)

Une merveille d’ingéniosité humaine

Cette technologie, aussi rudimentaire soit-elle, a permis de relever un défi immense. Comme le rappelait souvent Margaret Hamilton, ingénieure en chef du logiciel de vol : « Nous avons prouvé qu’il était possible de coder l’impossible. »

Si vous ne l’avez pas déjà fait, consultez la première partie de cette série de blogue, Faits particuliers et extraordinaires sur les ordinateurs, 1re partie.


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