L’histoire des ordinateurs ressemble à une grande aventure. Elle est remplie de découvertes inattendues, faits insolites, de moments drôles et de percées scientifiques. Depuis les premiers calculateurs mécaniques jusqu’aux superordinateurs modernes, le chemin parcouru est impressionnant.
Cette évolution regorge d’anecdotes surprenantes. Elles sont parfaites pour briller lors d’une discussion entre amis geeks… ou simplement pour nourrir votre curiosité !
SAVIEZ-VOUS QUE… le premier bogue informatique était en fait un vrai insecte ?

Le mot bug (ou bogue en français) est aujourd’hui synonyme d’erreur dans un programme informatique. Pourtant, à l’origine, il désignait… un véritable insecte !
En septembre 1947, des chercheurs de l’Université Harvard travaillaient sur le Mark II Aiken Relay Calculator. Cette machine électromécanique était un des premiers ordinateurs de l’histoire. Un jour, un problème technique est survenu. En inspectant l’appareil, les opérateurs ont découvert un papillon de nuit coincé dans les circuits.
Ils ont retiré l’insecte, l’ont collé dans leur journal de bord, puis ont ajouté cette note humoristique : « Premier cas de débogage réalisé ». Ce moment a marqué les esprits et est vite devenu une légende dans le monde de l’informatique.
Aujourd’hui, ce journal, avec le papillon d’origine, est exposé au musée Smithsonian, à Washington, D.C. C’est une preuve concrète que le mot bug informatique vient bel et bien d’un insecte.
Cela dit, ce n’était pas la première fois que le mot bug était utilisé. Bien avant l’ère des ordinateurs, les ingénieurs parlaient déjà de bugs pour désigner des problèmes techniques dans d’autres machines.
Mais c’est ce fait insolite qui a ancré le mot dans le vocabulaire informatique. Depuis ce jour, le bogue fait partie intégrante du langage des programmeurs… avec ou sans papillon !
SAVIEZ-VOUS QUE… certains virus peuvent guérir votre ordinateur ?
Quand on parle de virus informatiques, on pense tout de suite au chaos. Fichiers supprimés, données volées, systèmes paralysés… Pourtant, une exception étonnante a marqué l’histoire de la cybersécurité : le virus Welchia.
En août 2003, ce virus pas comme les autres s’est propagé sur des millions de machines Windows. Mais contrairement aux autres, il n’avait pas de mauvaises intentions. Son but ? Réparer les ordinateurs infectés par un virus malveillant appelé Blaster.
Comment ça fonctionnait ?
Welchia analysait les réseaux à la recherche de machines infectées. Lorsqu’il en trouvait une, il supprimait le virus Blaster. Ensuite, il téléchargeait les correctifs de sécurité de Microsoft. Il installait même un patch pour combler la faille utilisée par Blaster. Une fois sa mission accomplie, Welchia s’autodétruisait.
Un sauveur… sans autorisation
À première vue, Welchia semble bienveillant. Il protège, il corrige, puis il disparaît. Mais il posait tout de même un sérieux problème. Les utilisateurs n’avaient jamais consenti à ce qu’un logiciel modifie leur système. Même pour une bonne cause.
Microsoft et les experts en cybersécurité ont été clairs : un virus reste un virus. Peu importe ses intentions. Welchia utilisait les mêmes techniques de propagation que ses homologues malveillants. Il saturait les réseaux, causait des ralentissements, et pouvait interférer avec d’autres logiciels essentiels.
Une anomalie dans l’histoire numérique
Welchia, aussi appelé Nachi, est un cas rare. C’est l’un des seuls virus « altruistes » jamais documentés. Il a été classé comme une menace de niveau élevé, non pas pour ses effets directs, mais à cause de sa nature invasive.
Son existence soulève encore aujourd’hui des débats fascinants. Peut-on vraiment justifier une intrusion si elle vise à réparer ? Où tracer la ligne entre piratage et protection ?
Conclusion
La majorité des virus informatiques sont créés pour voler, détruire ou espionner. Welchia, lui, avait une mission curieuse : faire le bien par des moyens illégitimes. Son histoire rappelle que dans le monde numérique, les intentions ne suffisent pas à excuser les méthodes.
Un ordinateur… alimenté par l’eau ?

Oui, vous avez bien lu. En 1936, un scientifique russe a conçu un ordinateur qui fonctionnait grâce à de l’eau. Bien avant l’arrivée des ordinateurs numériques, Vladimir Lukyanov a inventé une machine aussi brillante qu’inattendue : le calculateur hydraulique.
Une machine pour résoudre des équations complexes
Lukyanov voulait résoudre des équations différentielles, un outil essentiel en physique, en ingénierie et en modélisation thermique. À l’époque, aucune machine électronique n’était capable de le faire efficacement.
Pour contourner le problème, il a créé un système entièrement mécanique. Son secret ? Utiliser l’eau comme support de calcul.
Comment ça marchait ?
La machine utilisait des tubes transparents remplis d’eau. En ajustant des robinets et des valves, les utilisateurs modifiaient les variables de l’équation. Le niveau de l’eau dans chaque tube représentait la solution.
Ce calculateur traduisait ainsi les problèmes mathématiques en comportements hydrodynamiques. Le tout sans électricité ni composants électroniques.
Une innovation unique en son genre
Le calculateur hydraulique de Lukyanov est considéré comme le premier ordinateur analogique capable de résoudre des équations différentielles. Il a été utilisé dans plusieurs domaines, dont le bâtiment, la géologie et le génie civil en Union soviétique.
Cette invention est restée en usage pendant plusieurs décennies. Elle a même servi à modéliser le comportement thermique du béton en construction.
Un héritage rare, mais bien réel
Aujourd’hui, les ordinateurs numériques ont remplacé ces systèmes hydrauliques. Pourtant, des répliques du calculateur de Lukyanov existent encore. On peut en voir dans certains musées scientifiques en Russie. Elles témoignent d’une époque où l’ingéniosité humaine compensait l’absence de circuits électroniques.
Un logiciel peut-il lire la sincérité d’un sourire ?
Depuis 2012, la réponse est oui. Des chercheurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont développé un logiciel capable de faire la différence entre un vrai sourire et un sourire forcé. Une avancée impressionnante dans le monde de l’intelligence artificielle.
L’expérience du MIT
Pour tester leur technologie, les chercheurs ont invité des participants à accomplir deux tâches. La première était simple et satisfaisante. La seconde, volontairement frustrante. Après chaque tâche, on leur demandait de sourire.
Le logiciel a alors analysé les expressions faciales. Il a observé des détails invisibles à l’œil nu, comme le timing des mouvements musculaires et la synchronisation du regard.
Des résultats bluffants
Le logiciel a surpassé les humains dans la détection des sourires authentiques. Il s’appuie sur des micromouvements que nous ne contrôlons pas consciemment. Par exemple, un sourire sincère dure plus longtemps et monte plus doucement. Un sourire forcé apparaît plus vite et disparaît brusquement.
Des usages fascinants… et inquiétants
Cette technologie ouvre la porte à plusieurs applications. On peut l’imaginer dans les entretiens d’embauche, pour repérer les réactions honnêtes. Elle pourrait aussi servir à détecter les mensonges, ou à adapter la publicité selon l’émotion perçue sur votre visage.
Mais tout n’est pas rose. Cette précision soulève des questions importantes. Qui contrôle ces données ? Comment garantir le respect de la vie privée ? Et où placer la limite entre assistance et surveillance ?
Une technologie puissante à double tranchant
L’intelligence artificielle progresse vite. Elle peut lire nos émotions, même quand on croit bien les cacher. Si son potentiel est immense, son usage mérite une réflexion éthique sérieuse.
Conclusion
L’informatique est bien plus qu’une simple discipline technique : c’est un domaine en perpétuelle évolution, qui regorge d’histoires captivantes, de faits insolites et parfois inattendues. Des insectes aux virus réparateurs, en passant par les machines alimentées par l’eau et les logiciels détecteurs de sourires, chaque innovation nous rappelle la créativité humaine qui façonne ce monde numérique.
Surveillez notre blog pour découvrir d’autres faits surprenants dans la deuxième partie de cette série ! Vous ne verrez plus jamais les ordinateurs de la même manière.
Laisser un commentaire