IBM punched card

Faits étonnants sur les ordinateurs, #3.

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Dans cette entrée de blogue, nous vous présentons la 3e partie des Faits étonnants sur les ordinateurs! Continuez à lire afin d’apprendre des choses fascinantes sur l’histoire des ordinateurs. Pourquoi avez-vous besoin de connaître ces faits divers ? Afin de gagner une partie de quiz au pub, bien sûr !

Programmer avec… des cartes perforées ?

À l’époque des débuts de l’informatique, il n’y avait ni clavier, ni écran, ni logiciel de développement. Les programmeurs devaient coder à l’aide de cartes perforées.

Une ligne de code = une carte

Chaque carte représentait une ligne de programme. Pour écrire un programme complet, il fallait souvent des centaines, voire des milliers de cartes. Les trous dans ces cartes représentaient des instructions que l’ordinateur pouvait lire.

Pour corriger une simple erreur, il fallait reperforer une nouvelle carte et remplacer la mauvaise. Pas de copier-coller ni de retour arrière !

Un processus lent et rigoureux

Une fois le programme terminé, les cartes devaient être numérisées dans un lecteur IBM. Elles devaient être placées dans le bon ordre, sans exception. Ensuite, l’ordinateur pouvait enfin traiter les instructions.

L’un des cauchemars des programmeurs de l’époque ? Échapper leur pile de cartes au sol. Remettre tout dans l’ordre pouvait prendre des heures. Pire encore, certaines cartes pouvaient être perdues ou endommagées. Il fallait alors recommander et reperforer les sections manquantes.

Une époque révolue, mais fascinante

Les cartes perforées ont été utilisées jusque dans les années 1970. Elles ont permis de faire fonctionner les premiers langages de programmation comme Fortran, COBOL, ou encore Assembler.

Aujourd’hui, ces méthodes nous semblent archaïques, mais elles ont jeté les bases de l’informatique moderne.

Le premier jeu vidéo… ce n’était pas Pong !

premier jeux informatique

Beaucoup de gens pensent que Pong est le tout premier jeu vidéo. C’est vrai… mais seulement en partie. Pour trouver le premier jeu informatique, il faut remonter encore plus loin. Précisément en 1947, soit 19 ans avant Pong !

Un jeu pour téléviseur à tube cathodique

À cette époque, Thomas T. Goldsmith Jr. et Estle Ray Mann ont créé un jeu à afficher sur une télé CRT (à tube cathodique). Leur invention utilisait 8 tubes à vide pour simuler le tir de missiles vers des cibles.

Les joueurs tournaient des boutons pour ajuster la trajectoire. Puis, ils lançaient leur missile virtuel vers des cibles… dessinées à la main sur un film plastique collé à l’écran !

Un jeu… mais pas vidéo ?

Le système ne pouvait pas générer de graphiques vidéo. Il ne produisait qu’un point lumineux que l’on dirigeait sur l’écran. C’est pourquoi certains puristes ne le considèrent pas comme un vrai jeu vidéo.

Son nom officiel ? Cathode Ray Tube Amusement Device (appareil de divertissement à tube cathodique). Ce fut le tout premier jeu électronique breveté, avec un dépôt en janvier 1947 et un brevet accordé en décembre 1948.

Le premier « vrai » jeu vidéo ?

Pour voir un jeu affichant des graphismes générés par ordinateur, il faut attendre 1952. À l’Université de Cambridge, Alexander S. Douglas a développé OXO, un jeu de tic-tac-toe sur un écran CRT. Ce jeu, entièrement contrôlé par un ordinateur, est considéré par plusieurs comme le premier jeu vidéo interactif de l’histoire.

Conclusion

Pong a marqué l’imaginaire collectif, c’est vrai. Mais le tout premier jeu informatique est né dans un laboratoire, bien avant les salles d’arcade. Entre l’invention de Goldsmith et le tic-tac-toe de Cambridge, l’histoire du jeu vidéo a commencé bien plus tôt qu’on le pense.

SAVIEZ-VOUS QUE … les premiers ordinateurs pesaient autant qu’une baleine à bosse ?

Ordinateur Eniac

Les ordinateurs actuels sont puissants et transportables. Pensez à l’IPhone ou au dispositif Android dans votre poche et à quel point vous auriez été émerveillés par leur taille et leur rendement il y a 15 ou 20 ans. Mais les premiers ordinateurs étaient beaucoup plus gros que le PC standard des années 90. Et par plus gros, on veut dire, BEAUCOUP plus gros…

L’ENIAC (The Electronic Numerical Integrator and Computer) fut l’un des premiers ordinateurs programmables électroniquement. Il a été le premier à être construit de son genre aux États-Unis. Cet ordinateur pesait 30 tonnes (soit 60 000 livres, environ le même poids qu’une baleine à bosse) et occupait 1 800 pieds carrés d’espace.

L’ENIAC, construit en 1945, utilisait aussi plus de 200 kilowatts d’électricité et contenait plus de 18 000 tubes électroniques, 1500 relais électromécaniques et plus de 5000 pieds de câbles.

Apprenez-en plus sur ce méga-ordinateur.

Le « chip creep » : une vraie galère des vieux PC

Sur les anciens ordinateurs, certaines pièces essentielles n’étaient pas soudées, mais simplement insérées dans leur socle. C’est le cas des puces électroniques comme les processeurs ou les modules de mémoire.

Avec le temps, la chaleur générée par la machine faisait dilater les composants. Lorsqu’ils refroidissaient, ils se contractaient. Ce phénomène, répété jour après jour, pouvait faire bouger légèrement la puce hors de son socle. On appelait ça le chip creep.

Une puce qui sort de son trou

Résultat ? Des redémarrages mystérieux, des erreurs système… ou un ordinateur qui refusait de s’allumer. Le problème n’était pas logiciel, mais physique : la puce avait simplement glissé de son emplacement.

Les utilisateurs expérimentés avaient une solution simple : ouvrir le boîtier et réinsérer la puce avec précaution. Pas besoin de logiciel, juste un doigt ferme et un peu de patience.

Pourquoi ça n’arrive plus aujourd’hui ?

Aujourd’hui, les puces sont soudées directement sur la carte mère ou maintenues par des systèmes de fixation robustes. De plus, les matériaux modernes gèrent mieux les variations de température.

Mais pour les passionnés de rétro-informatique, le chip creep reste un souvenir bien réel. Une époque où remettre une puce en place faisait partie de l’entretien régulier d’un ordinateur.


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